samedi 20 novembre 2010

L'Échiquier note les notes...

Quatre blogues de l'Échiquier ont réagi à un appel de plusieurs personnalités suggérant de supprimer les notes à l'école primaire. SOS éducation ironise en proposant de les remplacer par des smileys. L'hérétique botte en touche, estimant que cette problématique est un leurre ; à ses yeux, tout s'articule avant toutes choses autour de la relation humaine qui lie l'élève et l'enseignant. Des mots grattent jugent que c'est un indicateur objectivable donc précieux. Les notes ne sont pas un problème, ce qui compte, c'est de prendre en considération les besoins particuliers de chaque élève au sein de l'école. Mirabelle, enfin, pense que ce n'est pas rendre service aux enfants que de les leurrer en les empêchant de considérer les réalités en face.

vendredi 19 novembre 2010

L'Échiquier et le nouveau gouvernement

Ce sont presque 10 blogues de l'Échiquier qui ont réagi à la constitution du nouveau gouvernement. Le Faucon se gausse en latin de retrouver François Fillon, Aurélien Véron se demande si l'éviction de Jean-Louis Borloo n'est pas une opportunité pour les libéraux de réintégrer le jeu politique, Détours à Tours considère que l'écologie ressort diminuée du remaniement, l'hérétique que le Président Nicolas Sarkozy a bien joué son rôle de "fusible" de son propre premier ministre ; Maxime Mangeot y voit un calcul fin du chef de la majorité pour élargir son assiette électorale en 2012 en ouvrant la voie à une candidature centriste d'appui, Humeurs de vaches juge l'opération grotesque mais se console en se réjouissant, malgré tout, de l'arrivée d'Alain Juppé, Exigence Démocratique fait quelques observations sur le cumul des mandats, à commencer par ceux de Philippe Richert, le nouveau ministre chargé des collectivités territoriales et juge sévèrement la réduction de la place des femmes et de la diversité , enfin, Disparitus fait le décompte des chapelles centristes tandis qu'Adrien Debever, enfin, y voit le crépuscule de la Vème République.

vendredi 15 octobre 2010

L'Échiquier et le remaniement ministériel

L'annonce du remaniement ministériel à venir n'a pas laissé de marbre les blogueurs de l'Échiquier. Ils sont quelques uns à donner leur avis et énoncer leurs préférences.
L'hérétique propose un gouvernement résolument centriste, bien que par défaut, essentiellement constitué de personnalités du Nouveau Centre et de l'Alliance centriste. Jean Arthuis est son premier ministre. Humeurs de vaches s'imagine un gouvernement ouvert avec quelques personnalités du MoDem, puisque Jacqueline Gourault figure dans son gouvernement. Son gouvernement est toutefois fortement teinté de centrisme avec une ouverture assez évidente vers la société civile. Il propose de nommer Christine Lagarde au poste de Premier Ministre. Il est suivi sur ce terrain par Polluxe, à laquelle cette femme d'État plaît bien. La Maison du Faucon s'est aussi lancé dans la prospective et nomme Jean-Louis Borloo à la tête du gouvernement. Comme Polluxe et Humeurs de vaches, il salue l'action de Christine Lagarde.

jeudi 7 octobre 2010

être un bon français sur l'Échiquier

Les déclarations d'Éric Besson, à la fin du mois de septembre, rêvant tout haut de voir son ministère devenir une fabrique de bons Français a fait réagir quelques blogs de l'Échiquier.
Détours à Tours rappelle que les heures noires de la France ont déroulé leur cours à l'époque où le pouvoir réclamait à chacun d'être un bon Français. Disparitus note l'ironie d'une formule, la fabrique, à l'heure où la France se désindustrialise. Il dresse un portrait assez saisissant d'un Français de ces trois dernières années.
Aurélien Véron, enfin, fait le tour des faveurs dont dispose la progéniture du pouvoir actuel, relevant que "ces bons Français-là" ne sont pas vraiment ceux qu'Éric Besson se targue de pouvoir fabriquer.

jeudi 30 septembre 2010

Dopage, la honte ?

Les blogueurs de l'Échiquier s'indignent des dernières révélations de Dopage qui touchent le Tour de France, et notamment Contador, le dernier vainqueur. Unhuman relève que le dopant utilisé est un produit qui s'applique en principe aux chevaux de course ! Le Faucon adopte un point de vue moins amer. En fait, il aime trop le Tour de France pour tenir vraiment rigueur du dopage, même s'il concède volontiers que ce n'est pas un exemple à proposer aux jeunes. L'hérétique rebondit sur le propos d'Unhuman, déplorant une perte des valeurs, et estime que le dopage, généralisé, fausse les épreuves. Il suggère de trancher une bonne pour toutes, soit en interdisant le sport professionnel, soit en autorisant définitivement le dopage.

mardi 2 mars 2010

L'Échiquier et le Quick Halal

La décision d'un Quick, à Roubaix, d'ouvrir un restaurant rapide où la viande utilisée est strictement conforme à un rite religieux a mis en ébullition la blogosphère politique. Criticus sur l'Échiquier appelle à une campagne de boycott des Quick, comptant sur la pression des consommateurs pour lutter contre le communautarisme ; l'hérétique, tout au contraire, n'y voit que la libre application d'une société privée à proposer des produits spécifiques et juge que si un vide se crée dans l'offre, il sera comblé par la concurrence. Le Faucon Gris a à peu près le même avis et pense que la défense de la laïcité ne doit pas se nicher dans les détails. Maxime Mangeot quant à lui, voit dans cette décision surtout le signe d'une absence de mixité sociale dans certains quartiers. Il propose donc plutôt d'universaliser le halal à toute la restauration rapide, tout en élargissant le panel de l'offre de manière à ce que chacun puisse s'y retrouver selon sa conviction personnelle.

L'échiquier, la Grèce et l'Euro

La crise grecque et les menaces qui pèsent sur l'euro ont fait réagir plusieurs blogues de l'Échiquier. L'hérétique pense que l'Europe doit soutenir la Grèce et voit les  malheurs de cette dernière pour partie liés à sa mauvaise gestion, pour partie à une spéculation indue. Il estime que c'est à raison que François Bayrou compare l'état de la France à ce pays. Toréador fustige agences et banques qui dénoncent l'impécuniosité de la Grèce et des États alors qu'elles ont été les premières à frapper à la porte dans la difficulté. La Grèce lui paraît la première victime de ces contradictions ; bien avant les dettes des États, ce sont les produits financiers dangereux type subprimes qui génèrent le désordre. Disparitus croit voit dans la peste ou le choléra qui s'offrent comme seule alternative aux états endettés et fragiles l'annonce d'une explosion imminente de l'Euro. Il ne fait pas de doute pour lui que la Grèce ne revienne au drachme. La solution, pour Humeurs de vaches, c'est une gouvernance économique commune, vers quoi tendent en principe les accords européens, sauf que, in fine, chacun en fait à sa tête...Aurel accuse quant à lui le laxisme budgétaire des États, et, comme Disparitus, voit la fin de l'Euro possible sinon probable à court-terme. A ses yeux, il faut lâcher la Grèce. Toréador, enfin, estimant que les États très endettés, auront besoin de refinancements importants, s'inquiète de l'absence de souplesse de la BCE sur ce point.
La crise en vigueur a inspiré une réflexion assez peu optimiste sur la nature humaine au blogue Scriptorium. Il l'énonce sous  forme d'une fable où la vertu génère une violente crise économique au sein de la société des abeilles...